De quoi est composé un tensiomètre?

De quoi est compose un tensiometre

Le corps humain est un système synchronisé de divers organes, de leur orchestration fonctionnelle et d’un mécanisme de rétroaction contrôlé par le cerveau. L’un des pricipaux organes vitaux est le cœur, il fonctionne comme une pompe pour pousser le sang dans différentes parties du corps afin de fournir de l’oxygène et de la nourriture.

Le sang se déplace dans un réseau fermé de vaisseaux sanguins – artères et veines – et exerce une pression sur leurs parois. Cette pression est appelée « tension artérielle ». En d’autres termes, c’est la mesure de l’effort fourni par votre cœur pour répondre aux besoins de l’organisme.

Qu’est-ce qu’un tensiomètre?

L’appareil calibré pour mesurer la pression artérielle est connu sous le nom de sphygmomanomètre ou de tensiomètre, et il comprend:

  • Un brassard gonflable à enrouler autour du bras, à une hauteur verticale au même niveau que le cœur, pour limiter le flux sanguin lorsqu’il est enroulé autour du bras.
  • Un manomètre à mercure ou mécanique avec une colonne de verre verticale contenant du mercure ou une jauge respectivement.
  • Une balle en caoutchouc reliée à la manchette par un tuyau pour gonfler la manchette.

Deux méthodes de base – auscultatoire et oscillométrique – sont employées pour mesurer la pression artérielle et sont donc classées en deux types – moniteurs de pression artérielle manuels et numériques. Les moniteurs manuels peuvent être divisés en deux catégories : les moniteurs à mercure et les moniteurs anéroïdes, en fonction de la présence ou de l’absence de la colonne de mercure.

Méthode auscultatoire :

Cette méthode utilise les sons de Korotkoff pour identifier la tension systolique et diastolique. Le brassard enroulé autour de la partie supérieure du bras étrangle l’artère. Un stéthoscope est placé sur l’artère brachiale au niveau du coude, pour écouter un bruit de martèlement lorsque la pression d’air est lentement relâchée. Ce bruit est dû à la pression la plus élevée lorsque le sang commence à circuler pour la première fois après l’occlusion. La pression de l’air est relâchée jusqu’à ce que l’on n’entende plus le  » whooshing « . Elle est notée comme tension diastolique.

Méthode oscillométrique :

Le processus est le même, mais la seule différence est qu’il n’y a pas de dispositif d’écoute, comme le stéthoscope, et que la méthode est basée sur la mesure des oscillations provoquées par le pouls de la pression artérielle. Lorsque le sang commence à circuler dans les vaisseaux, ceux-ci produisent des oscillations et continuent jusqu’à ce que le flux sanguin soit normalisé. Les oscillations sont mesurées et calculées pour obtenir la PAS et la PAD.

Quels sont les différents types de tensiomètres?

Sur la base des principes qu’ils utilisent, on les classe en deux catégories : manuels et numériques ou automatiques.

Manuel :

Il utilise le principe de l’auscultation et comprend un brassard gonflable, un récipient vertical rempli de mercure et une balle en caoutchouc qui gonfle l’air. La pression d’air dans la manchette gonflée est lentement relâchée et, à l’aide du stéthoscope, des bruits de palpitation sont observés. Avec le relâchement de la pression d’air, le mercure dans le tube tombe et les lectures de la PAS et de la PAD sont notées. Les praticiens médicaux formés les utilisent avec précision, même chez les patients à haut risque. Ils sont également appelés « sphygmomanomètres à mercure »

Automatique :

Le principe des tensiomètres automatiques ou numériques s’appelle la méthode oscillométrique. Il possède un brassard gonflable, qui peut être gonflé manuellement ou automatiquement à l’aide d’un dispositif fonctionnant sur piles. Il s’agit d’appareils électroniques, faciles à utiliser, portables et recommandés pour les utilisateurs réguliers. Il n’est pas nécessaire de suivre une formation pour les utiliser.

Les moniteurs connectés et basés sur une application :

Il s’agit d’appareils sans tuyau ou sans fil qui sont de conception compacte et utilisent la technologie avancée des applications mobiles. Ils comportent un brassard, connecté au Bluetooth d’un smartphone. Les patients peuvent télécharger l’application associée à l’appareil, et le brassard mesure automatiquement la PAS et la PAD dès qu’il est activé par l’application mobile.

Ils sont précis et cliniquement validés, simples à mettre en place, faciles à utiliser, extrêmement portables, légers, et peuvent afficher une série de données évaluées. Ils stockent d’énormes données qui peuvent être interprétées dans des graphiques, des tableaux, et peuvent également être partagés avec les médecins par le biais de courriels.

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